Jean-Claude MAILLY

Secrétaire général de Force ouvrière de 2004 à 2018.

Après des études de sciences économiques et sociales, Jean-Claude Mailly entre à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) comme chargé d’études en 1978. .Il adhère aussitôt à Force ouvrière dont son père, son grand-oncle et son arrière-grand-père étaient déjà militants.

Élu délégué du personnel, puis mandaté délégué syndical à la CNAM, il devient permanent du syndicat dès 1981 comme assistant du secrétaire général de FO. Pour cette raison, il est considéré par ses adversaires comme un « apparatchik ».

De 1994 à 1999, Jean-Claude Mailly est membre du Conseil économique et social.

En 2000, il devient secrétaire confédéral chargé de la presse.

Le 7 février 2004, il succède à Marc Blondel comme secrétaire général de FO. Il est réélu en juin 2007 ( congrès de Lille ) et en février 2011 ( congrès de Montpellier ).

Monté en première ligne lors du mouvement contre le contrat première embauche ( CPE) en 2006, Jean-Claude Mailly est l’un des quelques dirigeants syndicaux qui ont appelé à une journée de grève générale interprofessionnelle lors des mouvements contre la réforme des retraites, en 2010. De façon générale, il prône l’unité d’action ( sur un programme décidé d’un commun accord) avec les autres organisations syndicales plutôt que le principe de l’intersyndicale, dont Force ouvrière considère qu’il s’agit d’un « plus petit commun dénominateur ».

Après que Force ouvrière s’est opposé, durant toute l’année 2016, à la loi Travail, participant à toutes les manifestations, Jean-Claude Mailly publie, en novembre, Les Apprentis sorciers : l’invraisemblable histoire de la loi Travail, où il explique pourquoi la réforme portée par Myriam El Khomri est « un échec sur toute la ligne ».. Il y livre sa vérité sur la loi Travail : cette « folle loi » qui a chamboulé les fondamentaux d’un code du travail qu’on a voulu réécrire à cause de sa « complexité », son « obésité » ou son « archaïsme », autant de « lieux communs visant à affaiblir les salariés alors que la subordination du travailleur devient de fait plus insidieuse et plus envahissante »

Il quitte ses fonctions en avril 2018, lors du 24e congrès du syndicat, en partie désavoué par les adhérents, son rapport d’activité n’étant approuvé que par 50,54 % des votants.

Deux mois après avoir quitté la direction du syndicat, il se reconvertit dans le conseil en rejoignant la société de Raymond Soubie, Alixio, spécialisée dans la stratégie sociale et la restructuration d’entreprises.

En 2019, il crée sa propre affaire, JCBC Conseil. Source Wikipédia

BIBLIOGRAPHIE :

  • Les apprentis sorciers : l’invraisemblable histoire de la loi Travail, Editions Les Liens qui libèrent, 2016
  • Il faut sauver le service public, Editions Librio, 2014
  • Qu’est-ce que Force ouvrière ?, 3e éd. revue et augmentée, Editions de L’Archipel, 2008
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